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Témoignage : la miséricorde infinie de Dieu

Je viens témoigner de la Miséricorde infinie pour le pécheur que je suis. En effet, j’ai été complice d’un avortement. A l’époque, il y a plus de 16 ans, décembre 2007, je n’étais pas dans la vraie foi. J’étais ce qu’on appelle communément un fornicateur. Je vivais dans le monde, dans ce climat de luxure. Je consommais la sexualité sans aucun but de procréation et de mariage.

Puis un jour, une femme m’annonce qu’elle est enceinte de moi et qu’elle souhaite garder l’enfant. Je reste silencieux devant cette annonce. Par ce silence, la femme croit que je veux qu’elle avorte. Elle me demande de parler. Mais je reste encore silencieux, estomaqué par l’annonce. Et au lieu d’écouter mon innocence, j’ai choisi ce jour-là d’être odieux et j’ai réclamé la mort de cet enfant. J’étais avec Satan ce jour-là. J’ai décidé en pleine conscience de tuer cet enfant.

Heureusement pour mon âme et mon salut, quelques semaines auparavant, sans doute le jour de la procréation de l’enfant, j’ai fait un songe. Dans ce songe, je voyais la poitrine d’une femme et un nourrisson posé sur son sein gauche. Cette image ne m’a jamais quitté. C’est cette image qui m’a conduit à reconnaître que j’avais péché contre Dieu, contre la Vie, contre la Vérité, contre le Chemin, contre Jésus-Christ, contre le Verbe fait chair, contre ce petit enfant.

Mais ce n’est pas immédiatement au jour de ma conversion, 4 ans plus tard, en janvier 2012, que je reconnais Jésus-Christ comme mon sauveur.

En effet, ce jour-là, le Seigneur me rappelle sa parole de colère aux apôtres : « Laissez les enfants venir à moi ». Je comprends seulement que Jésus est le plus grand des éducateurs de tous les temps et je lui obéis. Mais c’est une obéissance uniquement due à la honte. Ce n’est pas encore une obéissance avec la grâce, mais d’enfant qui retrouve son Père, honteux d’avoir commis un péché contre Dieu. Ce n’est pas ce jour-là où je reconnais véritablement Jésus-Christ comme mon Sauveur et celui de mon enfant.

En vérité, ce n’est qu’en janvier 2017, 9 ans après l’avortement, au sanctuaire du Saint Curé d’Ars, lors d’une session de Mère de Miséricorde, que je reconnais mon Sauveur.

Mère de Miséricorde aide les pères ou les mères qui ont participé à un avortement, à découvrir la Miséricorde infinie de Dieu pour les pécheurs et la grâce pour tous ces fœtus.

Et donc, ce n’est que lors de cette session, par la grâce de Dieu, devant le Saint Sacrement, que Camille, mon enfant, m’a parlé, et où j’ai entendu clairement dans mon cœur : « Je t’aime Papa, je t’attends au Paradis ».

A partir de ce jour-là, ce n’est plus une foi d’obéissance d’enfant. Mais c’est bien une foi inébranlable dans le Royaume des cieux, dans le Paradis, que le Seigneur me donne par l’intermédiaire de Camille, mon enfant. Je sais à cet instant que mon Seigneur est mort et ressuscité, non seulement pour moi et le salut de mon âme, mais surtout pour les âmes de tous ces petits, de tous ces fœtus avortés.

Benjamin

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