Qu’est-ce qu’une fausse-couche ?
La fausse couche désigne l’interruption spontanée de la grossesse avant la 22ᵉ semaine d’aménorrhée (soit environ 5 mois), date de viabilité du fœtus. Le sac gestationnel dans lequel se trouve l’embryon est alors expulsé par voie naturelle. Elle est assez fréquente : environ 10 à 15 % des grossesses confirmées se terminent en fausse couche au premier trimestre.
L’interruption d’une grossesse du fait d’une fausse couche précoce, c’est-à-dire avant quatorze semaines d’aménorrhée, est assez fréquente et concernerait en moyenne entre 12 et 24 % des grossesses, c’est-à-dire environ 200 000 femmes chaque année en France.
Certaines femmes n’ont pas envie d’en parler à leur entourage tandis que d’autres précisent qu’elles auraient été soulagées de se confier à un professionnel ou à une oreille anonyme.
Quelles sont les causes de la fausse couche ?
La cause reste le plus souvent inconnue.
Toutefois, il est souvent évoqué une anomalie chromosomique de l’embryon arrêtant spontanément son développement et provoquant son expulsion naturelle.
Une fausse couche peut plus rarement être déclenchée suite à des problèmes de santé chez la mère. Il s’agit, par exemple, de diabète non contrôlé, déséquilibres hormonaux, malformations de l’utérus, endométriose, infection de type toxoplasmose, rubéole, listériose…
Fausse couche : pourquoi c’est difficile ? Les émotions courantes
Perdre un bébé avant la naissance est une expérience douloureuse. La culpabilité prend souvent beaucoup de place. La jeune femme se demande ce qu’elle a fait de mal pour que l’enfant ne s’accroche pas.
Elle peut se souvenir d’avoir pris un médicament courant en vente libre au début de la grossesse, d’avoir bu un verre de vin avant de savoir qu’elle était enceinte ou d’avoir fait une autre activité de la vie quotidienne. Ces éléments sont très rarement la cause d’une interruption spontanée.
L’activité et les efforts physiques, le travail ou les relations sexuelles n’ont aucun effet sur le risque de fausse couche. Une activité physique régulière, raisonnable et adaptée au stade de la grossesse semble contribuer à en diminuer le risque.
Des émotions comme la colère, le déni et la confusion peuvent aussi être ressenties. Parfois, très anxieuse et affaiblie, la femme peut avoir peur de ne plus avoir d’autres enfants.
Quand envisager une nouvelle grossesse ?
En général, le cycle se remet en route rapidement. L’ovulation reprend après deux semaines environ (en fonction du moment où la fausse-couche est survenue). Le meilleur moment est celui où vous vous sentirez physiquement et psychologiquement prêts à accueillir une nouvelle grossesse.
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) recommande d’observer une période d’au moins 6 mois après un avortement spontané pour retomber enceinte. Ce délai assurerait la restauration complète des fonctions ovariennes
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Au sein de l’association Mère de Miséricorde, nous accompagnons les femmes et couples qui ont perdu un enfant avant la naissance. N’hésitez pas à contacter notre numéro vert gratuit tous les jours de 9h à 22h pour un écoute confidentielle et bienveillante au 0 800 746 966 ou par email à contact@meredemisericorde.org..
