On appelle deuil périnatal, le deuil qui survient après le décès d’un bébé in utéro, à la naissance, dans les jours ou les semaines après sa naissance.

Dans la réalité du vécu des parents, le deuil périnatal couvre une période plus importante et concernant diverses situations : fausse-couche, mort fœtale, interruption médicale de grossesse, extrême prématurité, décès du bébé pendant l’accouchement, décès post-natal etc.)

«  Vous êtes jeunes, vous en aurez d’autres »

Ce n’est pas un autre bébé que les parents désiraient, c’était celui-ci. Et les autres bébés qui feront éventuellement partie de la famille ne le remplaceront jamais.

« Tu n’étais qu’en début de grossesse »

L’’intensité du deuil n’est pas liée à la durée de la grossesse. Peu importent les circonstances, la peine peut être immense.

« Vous ne l’avez pas vraiment connu. »

Les parents étaient très attachés à leur bébé, Ils avaient des rêves et des projets qu’ils devront abandonner.

  « C’est peut-être mieux comme ça. »

Comment imaginer qu’il soit mieux que leur bébé soit mort plutôt qu’en vie ?

« Heureusement, vous avez déjà d’autres enfants. »

La présence d’autres enfants dans la famille n’enlève pas l’intensité de la perte de leur bébé. Leur deuil est tout aussi grand.

«  Ne pleure pas. » « Passe à autre chose. » ou « Reprends-toi. »

Il est normal de pleurer.  Les parents ont besoin de temps pour faire leur deuil. Ils ont le droit d’être bouleversés et cela prenne du temps.

Au sein de l’association Mère de Miséricorde, nous comprenons la souffrance liée à une fausse-couche ou un avortement. Nous accompagnons les femmes et couples qui ont perdu un enfant avant la naissance. N’hésitez pas à contacter notre numéro vert gratuit tous les jours de 9h à 22h pour un écoute confidentielle et bienveillante au 0800 746 966 ou par email à contact@meredemisericorde.org.