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Fausse couche : où vont les âmes de ces bébés ?

Dans l’Encyclique « Evangelium Vitae », le pape Jean-Paul II invite les mamans qui ont eu recours à l’avortement à se tourner vers la miséricorde de Dieu avec confiance. Il ajoutait : »C’est à ce même Père et à sa miséricorde qu’avec espérance vous pouvez confier votre enfant. » Dieu appelle tout homme à partager sa vie divine.

Cela dit, ce mystérieux « face à face » n’est pas accessible naturellement à l’homme dès sa naissance. Il lui faut une grâce, un don, qui surélève son esprit pour être capable de Dieu. Cette grâce, acquise sur la Croix par Jésus seul, est transmise aux hommes par le baptême. « Amen, amen, je te le dis : personne, à moins de naître de l’eau et de l’Esprit, ne peut entrer dans le royaume de Dieu » affirme Jésus à Nicodème.

 Le salut des enfants morts sans baptême pose donc plusieurs questions. À ces questions l’Eglise invite à répondre avec la plus ferme espérance. Plusieurs certitudes soutiennent cette espérance :

– Ces enfants ne peuvent être damnés car ils n’ont commis aucun péché personnel.

– L’Église a toujours enseigné que si le baptême donne la grâce du salut, cette même grâce peut être accordée à des personnes qui n’ont pas reçu le baptême.

– Pour sortir de ce dilemme « enfer-paradis », Saint Augustin inventa un lieu de félicité, mais sans vision de Dieu : les limbes. Le pape Benoît XVI demanda à une commission théologique si les limbes étaient révélés dans les Saintes Écritures. Celle-ci conclut par la négative à l’unanimité.

– Si la grâce du salut peut être donnée sans l’eau du baptême, elle n’est jamais donnée sans la prière de l’Église. Les parents, les amis, les saints ont conscience de leur responsabilité pour appliquer la grâce acquise sur la croix à toute personne morte sans baptême

– Cette grâce du salut produit dans l’âme un acte profondément libre et personnel qui nous oriente vers Dieu.

Pour toutes ces raisons, « Mère de Miséricorde » propose aux parents qui ont perdu leur enfant dès le sein maternel d’offrir pour eux le saint sacrifice de la Messe, comme le demande la liturgie de l’Eglise, afin que cette grâce leur soit accordée.