Présentation
Aujourd’hui, en France, une grossesse sur deux n’aboutit pas (avortement, fausse-couche…). Quand la vie d’un tout-petit visite le corps d’une femme, plus rien n’est pareil. Que ce passage ait duré quelques jours ou plusieurs mois, que la mort ait été accidentelle (fausse-couche, grossesse extra-utérine) ou décidée (IVG, IMG), la femme a subi une transformation corporelle et psychique.
Face à ce constat, Mère de Miséricorde propose une écoute bienveillante et anonyme, un accompagnement des personnes qui se posent la question de l’avortement, avec un profond respect pour leur histoire et pour ce qu’elles vivent (solitude, angoisse, peur de l’avenir…). Des rencontres ou une aide peuvent être proposées.
D’autre part, depuis 1991, Mère de Miséricorde accompagne le deuil périnatal. La paternité ou la maternité ont été blessées par cet évènement d’un enfant qui n’a pas vu le jour, la souffrance peut être trop lourde à porter. Il est tellement bon de pouvoir alors en parler ! Car l’angoisse naît de ce que l’on tait, et non de ce que l’on dit.
Mère de Miséricorde est une fraternité de plus de 3 000 personnes dont la mission est d’apaiser ou consoler toute souffrance liée à l’accueil de de la vie « depuis son commencement jusqu’à son terme naturel ». Ses bénévoles accueillent, accompagnent, écoutent, prient, jeûnent, soutenant ainsi les femmes, les hommes ou les couples confrontés à la question de l’accueil de la vie ou au deuil de l’enfant qui n’a pas vu le jour.
Pour qui ?
Mère de Miséricorde s’adresse à tous : femmes, hommes, couples dont la souffrance s’exprime en épisodes dépressifs (type baby blues), angoisses, révoltes, isolement, culpabilité, coupure avec Dieu…
Mère de Miséricorde propose une écoute et une aide spécifiques au cours d’une session dite « Stabat » qui se déroule sur cinq jours, en silence. Elle comporte des temps d’enseignement et de méditation, des ateliers créatifs, des veillées de prière, un accompagnement individuel et personnalisé. Celui-ci permet d’exprimer la souffrance ou la culpabilité liées à ces blessures et d’épancher son chagrin, sous le regard de la Miséricorde et de la tendresse divines. Pour en savoir plus, cliquez ici.
A l’issue de ces sessions, la vie rejaillit dans le cœur de chacun qui se trouve comme transfiguré
par la Miséricorde de Dieu et prêt à témoigner de la puissance de Son amour.
Les chemins de consolation
Inspirée par Saint Jean-Paul II et le Pape François, l’idée est née de créer un lieu de mémoire pour honorer le souvenir des enfants qui n’ont pas vu le jour à la suite d’un avortement, d’une fausse-couche et qui sont restés sans sépulture: le chemin de consolation. Pour en savoir plus, cliquez ici.